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3 avril 2009
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05:12
Tout est dans le titre.
Il est plus de 4h, et je suis toujours en salle informatique à travailler sur mon projet. La bonne nouvelle? Ca avance! J'ai fait plus en une nuit que ce que j'ai fait de toutes les vacances. C'est absolument stupéfiant de constater à quel point le stress de l'urgence me rend plus efficace dans mon travail.
Il est aussi stupéfiant que je sois toujours réveillée. Pour être honnête, ça ne va sans doute pas durer bien longtemps. Je suis dans un état de fatigue assez pitoyable. Le teint de cendre, les cheveux emmêlés et le maquillage qui s'éccaille tout seul. Vu que je ne vais bien sûr pas rentrer chez moi et me contenter de dormir sur la table, à côté de mon poste de travail, mon supervisor risque d'avoir une peur bleue en me voyant demain matin (oups, je veux dire tout à l'heure). D'ici midi, c'est vrai que j'ai un peu de temps pour dormir un minimum, mais ça ne sera pas aussi efficace qu'une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit (ou même une nuit très courte avec un oreiller).
Pour les nouvelles, si vous avez lu mon dernier post vous vous souvenez sans doute que j'y ai écrit qu'en Irlande ils ne fêtaient pas spécialement les poissons d'avril. Oubliez ça, c'est archi faux. Il y en avait partout, des poissons d'avril, et surtout dans les journaux qui s'en sont donné à coeur joie (par exemple : un article expliquait qu'Obama avait passé quelques jours totalement inconnito en Irlande, pour visiter des parents éloignés irlandais.).
Et moi, bien sûr, naïve, pas critique pour deux sous, j'ai lu ça en y pensant à moitié et n'ai rien trouvé d'étrange à une telle somme de nouvelles surprenantes en un seul jour.
Ce n'est que le lendemain que j'ai fait part aux irlandais de ma surprise : tout de même, le 1er avril sans blague, c'est pas drôle... Sur quoi ils m'ont répondu en rigolant que j'étais passée à côté de toutes les farces sans même m'en rendre compte.
Quelle honte...
A part cet échec gentillet, hier (j'aurais tendance à parler d'aujourd'hui, mais cela fait bientôt 4h30 qu'on est vendredi) était un jour magnifique. Un grand ciel bleu et dégagé, du soleil toute la journée, et tout le monde a passé son jeudi après midi dehors, sur la pelouse. Tout le monde, sauf moi.
Parce que moi, je ne me laisse pas impressionner par une éclaircie passagère.
Parce que moi, vous comprenez, je suis française, et de Nice, alors le soleil je connais déjà!
Parce que moi, de toute façon, le soleil...
...
Oui, bon, j'avoue, j'étais dégoutée d'être coincée en salle informatique (pas une seule fenêtre, la même lumière blafarde de midi à minuit). Mon projet, encore et toujours. Qui du coup a avancé de façon conséquente (mais toujours pas assez).
Pour en revenir à des choses plus actuelles, il est 04h28 à l'horloge de mon ordinateur.
Et le pire, c'est que je ne suis pas la seule dans la salle. Quatre ou cinq autres étudiants travaillent derrière aussi. Ils parlent beaucoup et me semblent bien moins fatigués que moi qui vais bientôt m'écrouler.
J'ai hate d'être lundi après-midi, histoire que cette histoire de projet (oui je sais, la répétition était facile mais je n'ai pas le courage de chercher un autre mot) soit terminée, au moins pour la partie orale.
Baillement, étirement, frissonnement (frisson se dit shiver en anglais!!!), j'ai un peu froid et très sommeil. Si vous voyez des fautes d'orthographe énormes et bien laides, n'hésitez pas, insultez-moi par commentaire. Et puis sinon, je vous fais de gros bisous à tous, vous souhaite de beaux rêves (vous êtes en plein dedans) et m'en vais m'improviser un oreiller avec mon écharpe.
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